Hungaan Ivory pendant in small wooden Altar signed By Van Strydonck, DRC
19-20th Century
Ivory
5,5 x 3,2 x 1,9 cm
10056
POA
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These Hungaan figurines were called djendere or konda-konda. They were worn as a pendant, some by women, others by important men. The figurines had an apotropaic (protective) function and promoted female fertility. They illustrated these problems from the specific perspective of death and rebirth. Among the Hungaan, death is nothing more than a stage in the rebirth of the soul. The iconography of these delicate figurines undoubtedly refers to this reincarnation cycle. This specimen appears to combine the foetal position with the prominent belly of a pregnant woman and the death pose – the deceased used to be buried with their legs bent. Source: Unrivalled Art Spellbinding Artefacts at the Royal Museum for Central Africa,Tervuren.In 1905, during his expedition to the Kwango region, Leo Frobenius made a reference, in his illustrated sketch notes, to ivory figurines worn around the neck by Hungaan and M'Bala women. Although the role of these ancient figurines converted into adornments seemed to have been forgotten, they were considered by their forbearers as the last testaments to an immemorial tradition, a "golden age of ivory sculpture" (Valluet, “Hungaan et peuples proches” in Felix, White Gold, Black Hands. Ivory Sculpture in Congo, vol. 3, 2012, p. 128-189).This emblematic corpus of Hungaan ivory figurines is divided into two main types: the first type, in the round, with its figure carved to be seen in profile, and the second type in the form of a panel, depicting a figure facing the viewer in low relief. This figurine can be particularly compared to the pendant on page 42 of Afrikanische Plastik by Carl Einstein(Orbis Pictus Band 7), [1922]. The pendant stands out for the prodigious clarity of the sculptural gesture. The pose - kneeling, arms bent on the upper part of the bust - unfolds in perfectly balanced forms and dynamics. The head, classically over-sized, with ample volume of the forehead crowned with a diadem coiffure is flanked with comparable dotted lines. The monumental rigour of the composition is rounded out by the great sensitivity of the outline, highlighted by the dulled edges of the patina of use. Once linked to the notion of fertility or to the cult of ancestors (Valluet, ibid), this statuette clearly stands as the epitome of the style.
Ces figurines hongroises étaient appelées djendere ou konda-konda. Elles étaient portées en pendentif, certaines par des femmes, d'autres par des hommes importants. Les figurines avaient une fonction apotropaïque (protectrice) et favorisaient la fertilité féminine. Elles illustrent ces problèmes sous l'angle spécifique de la mort et de la renaissance. Chez les Hungaan, la mort n'est rien d'autre qu'une étape dans la renaissance de l'âme. L'iconographie de ces délicates figurines fait sans doute référence à ce cycle de réincarnation. Ce spécimen semble combiner la position fœtale, avec le ventre proéminent d'une femme enceinte, et la pose de la mort - les défunts étaient autrefois enterrés les jambes repliées. Source : Unrivalled Art Spellbinding Artefacts at the Royal Museum for Central Africa,Tervuren.En 1905, lors de son expédition dans la région du Kwango, Leo Frobenius a fait référence, dans ses notes illustrées, à des figurines d'ivoire portées autour du cou par les femmes Hungaan et M'Bala. Si le rôle de ces anciennes figurines transformées en parures semblait avoir été oublié, elles étaient considérées par leurs aïeux comme les derniers témoignages d'une tradition immémoriale, un "âge d'or de la sculpture sur ivoire" (Valluet, "Hungaan et peuples proches" in Félix, Or blanc, mains noires. Sculpture d'ivoire au Congo, vol. 3, 2012, p. 128-189)Ce corpus emblématique de figurines hongroises en ivoire se divise en deux types principaux : le premier, en ronde-bosse, dont la figure est sculptée de profil, et le second, sous forme de panneau, représentant une figure en bas-relief face au spectateur. Cette figurine peut notamment être comparée au pendentif de la page 42 de Afrikanische Plastik de Carl Einstein (Orbis Pictus Band 7), [1922]. Le pendentif se distingue par la prodigieuse clarté du geste sculptural. La pose - à genoux, les bras repliés sur la partie supérieure du buste - se déploie dans des formes et des dynamiques parfaitement équilibrées. La tête, classiquement surdimensionnée, avec un large volume du front couronné d'une coiffure en diadème, est flanquée de pointillés comparables. La rigueur monumentale de la composition est complétée par la grande sensibilité du contour, soulignée par les arêtes émoussées de la patine d'usage. Autrefois liée à la notion de fécondité ou au culte des ancêtres (Valluet, ibid), cette statuette apparaît clairement comme l'incarnation du style.
Ces figurines hongroises étaient appelées djendere ou konda-konda. Elles étaient portées en pendentif, certaines par des femmes, d'autres par des hommes importants. Les figurines avaient une fonction apotropaïque (protectrice) et favorisaient la fertilité féminine. Elles illustrent ces problèmes sous l'angle spécifique de la mort et de la renaissance. Chez les Hungaan, la mort n'est rien d'autre qu'une étape dans la renaissance de l'âme. L'iconographie de ces délicates figurines fait sans doute référence à ce cycle de réincarnation. Ce spécimen semble combiner la position fœtale, avec le ventre proéminent d'une femme enceinte, et la pose de la mort - les défunts étaient autrefois enterrés les jambes repliées. Source : Unrivalled Art Spellbinding Artefacts at the Royal Museum for Central Africa,Tervuren.En 1905, lors de son expédition dans la région du Kwango, Leo Frobenius a fait référence, dans ses notes illustrées, à des figurines d'ivoire portées autour du cou par les femmes Hungaan et M'Bala. Si le rôle de ces anciennes figurines transformées en parures semblait avoir été oublié, elles étaient considérées par leurs aïeux comme les derniers témoignages d'une tradition immémoriale, un "âge d'or de la sculpture sur ivoire" (Valluet, "Hungaan et peuples proches" in Félix, Or blanc, mains noires. Sculpture d'ivoire au Congo, vol. 3, 2012, p. 128-189)Ce corpus emblématique de figurines hongroises en ivoire se divise en deux types principaux : le premier, en ronde-bosse, dont la figure est sculptée de profil, et le second, sous forme de panneau, représentant une figure en bas-relief face au spectateur. Cette figurine peut notamment être comparée au pendentif de la page 42 de Afrikanische Plastik de Carl Einstein (Orbis Pictus Band 7), [1922]. Le pendentif se distingue par la prodigieuse clarté du geste sculptural. La pose - à genoux, les bras repliés sur la partie supérieure du buste - se déploie dans des formes et des dynamiques parfaitement équilibrées. La tête, classiquement surdimensionnée, avec un large volume du front couronné d'une coiffure en diadème, est flanquée de pointillés comparables. La rigueur monumentale de la composition est complétée par la grande sensibilité du contour, soulignée par les arêtes émoussées de la patine d'usage. Autrefois liée à la notion de fécondité ou au culte des ancêtres (Valluet, ibid), cette statuette apparaît clairement comme l'incarnation du style.
Provenance
Collection Léopold Van Strydonck (Art Nouveau jewelery designer), BrusselsBelgian Private Collection