Madonna and Child in a Wooden Shrine with Decorated Doors, Flemish Shool
18th century
Wood, terracotta
22 x 7,5 x 4 cm terracotta figure / open shrine: 51 x 51 x 16 cm / closed shrine: 51 x 24 x 16
1805
Sold
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This Madonna has a more profane look with her hair tied back. Such features appear to be a characteristic of many 18th-century sculpted Madonnas. She carries Jesus like ordinary mothers would hold their babies in their arms. The polychrome paint and gilding of the terracotta statue are relatively well preserved. The figures are placed in a wooden shrine with triangular pediments and doors. On the pediment, God the Father, with an orb in his hand, looks ahead. The left inner panel depicts John the Evangelist with his chalice. The right internal door is decorated with an image of St. Elisabeth of Thuringen (or Hungry), a saint of the 13th century. Elisabeth was a Hungarian royal daughter who married a Thuringian landgrave, a bus who, despite her origins, continued to help the poor and the sick. Following St. Francis, she opted for a life of asceticism and austerity. She is often portrayed as distributing bread to the needy. The stars and the wreath of flames that form the Virgin and Child statue backdrop refer to the apocalyptic woman. John speaks in his Revelation of a woman clothed with the sun, wearing a crown with twelve stars and standing on a crescent moon. On the shrine base, we read “AVE MARIA”, the opening words of the prayer to the Holy Virgin. On the closed doors, the artist has written the names of Jesus and Mary. The shrine with the sculpture may have served as a kind of private shrine.
Cette Madonna a un aspect plus profane avec ses cheveux attachés en arrière. De telles caractéristiques semblent être propres à de nombreuses Madones sculptées du XVIIIe siècle. Elle porte Jésus comme le feraient des mères ordinaires tenant leur bébé dans leurs bras. La peinture polychrome et la dorure de la statue en terre cuite sont relativement bien conservées. Les figures sont placées dans un autel en bois avec des frontons triangulaires et des portes. Sur le fronton, Dieu le Père, tenant un globe dans sa main, regarde en avant. Le panneau intérieur gauche représente Jean l'Évangéliste avec son calice. La porte intérieure droite est décorée d'une image de sainte Élisabeth de Thuringe (ou de Hongrie), une sainte du XIIIe siècle. Élisabeth était la fille d'un roi hongrois qui épousa un landgrave thuringien, un homme qui, malgré ses origines, continua d'aider les pauvres et les malades. Suivant saint François, elle choisit une vie d'ascétisme et d'austérité. Elle est souvent représentée en train de distribuer du pain aux nécessiteux. Les étoiles et la couronne de flammes qui forment l'arrière-plan de la statue de la Vierge et de l'Enfant font référence à la femme apocalyptique. Jean parle dans son Apocalypse d'une femme vêtue de soleil, portant une couronne avec douze étoiles et debout sur un croissant de lune. Sur la base de l'autel, on lit "AVE MARIA", les premiers mots de la prière à la Sainte Vierge. Sur les portes fermées, l'artiste a écrit les noms de Jésus et de Marie. L'autel avec la sculpture pourrait avoir servi de sorte de chapelle privée.
Cette Madonna a un aspect plus profane avec ses cheveux attachés en arrière. De telles caractéristiques semblent être propres à de nombreuses Madones sculptées du XVIIIe siècle. Elle porte Jésus comme le feraient des mères ordinaires tenant leur bébé dans leurs bras. La peinture polychrome et la dorure de la statue en terre cuite sont relativement bien conservées. Les figures sont placées dans un autel en bois avec des frontons triangulaires et des portes. Sur le fronton, Dieu le Père, tenant un globe dans sa main, regarde en avant. Le panneau intérieur gauche représente Jean l'Évangéliste avec son calice. La porte intérieure droite est décorée d'une image de sainte Élisabeth de Thuringe (ou de Hongrie), une sainte du XIIIe siècle. Élisabeth était la fille d'un roi hongrois qui épousa un landgrave thuringien, un homme qui, malgré ses origines, continua d'aider les pauvres et les malades. Suivant saint François, elle choisit une vie d'ascétisme et d'austérité. Elle est souvent représentée en train de distribuer du pain aux nécessiteux. Les étoiles et la couronne de flammes qui forment l'arrière-plan de la statue de la Vierge et de l'Enfant font référence à la femme apocalyptique. Jean parle dans son Apocalypse d'une femme vêtue de soleil, portant une couronne avec douze étoiles et debout sur un croissant de lune. Sur la base de l'autel, on lit "AVE MARIA", les premiers mots de la prière à la Sainte Vierge. Sur les portes fermées, l'artiste a écrit les noms de Jésus et de Marie. L'autel avec la sculpture pourrait avoir servi de sorte de chapelle privée.